Le talon d’Achille des études sur le crime, la violence et la dynamique criminelle

Résumé

Il y a deux objectifs : cartographier la production indexée par les mots « crime », « criminel », « criminalité » et « violence » dans les revues les plus importantes du champ de la sociologie (ceux indexés à A1 et A2 dans le Qualis de la Fondation CAPES) et comprendre les méthodes de recherche mobilisées dans ces analyses. En général, les études sur le crime, la violence et la dynamique criminelle ont connu une intégration technique croissante de la recherche qualitative, en mettant l’accent sur l’utilisation des ethnographies, des entretiens semi-directif et l’observation participante des contextes de violence urbaine, comme les favelas dans les grandes villes et les prisons surpeuplées. L’examen des données officielles ou des bases de données construites à partir des enquêtes est loin d’être le principal substrat empirique pour comprendre les dynamiques de la criminalité, étant devant seulement des travaux qui combinent des techniques quantitatives et qualitatives de recherche sociale. La littérature indique que le talon d’Achille de ces études est la difficulté à intégrer les méthodes qui permettent d’aller au-delà de la description du terrain, afin de se diriger vers une production plus complète du contexte national.